fbpx

Que devient la graisse que nous parvenons à éliminer de notre corps ?

Que devient la graisse que nous parvenons à éliminer de notre corps ?

La lacune était si évidente que personne ne l’avait remarquée, sauf lui et HTC Santé confirmant notre protocole de prise en soin.

Ruben Meerman, physicien et homme de télé, vient de percer le secret de l’amaigrissement : quand nous perdons du poids, la graisse s’évacue par…les poumons. C’est dans le très sérieux British Medical Journal que Meerman et son collègue Andrew Brown, directeur du School of Biotechnology and Biomolecular Sciences de l’université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie), viennent de publier un article aussi court et simple que percutant sur cette véritable faille dans la connaissance scientifique. Aucun diététicien ni médecin (ni coach) n’avait en fait d’idée sur le devenir de la graisse perdue, ou plutôt chacun avait son idée fausse.

Le chercheur « free-lance » explique avoir démarré sa recherche en 2013 quand, ayant perdu 15 kg, il s’est mis à questionner les professionnels sur la manière dont la graisse s’évacue de l’organisme. Face à des réponses contradictoires et au manque de cohérence des diverses « théories », surtout au regard de la loi fondamentale de conservation de la masse (« rien ne se perd, rien ne se gagne, tout se transforme »), le physicien a dressé un tableau statistique sur les croyances de 150 diététiciens, médecins et coaches (« personal trainers ») interrogés.

La graisse doit respecter l’équation E=Mc² d’Einstein.

Comme le montre le graphe en-dessous, la majorité considérait que les graisses étaient quasi-entièrement transformées en énergie ou en chaleur. Une aberration, selon Meerman, car en maigrissant nous devrions alors dégager autant d’énergie qu’une bombe atomique – dixit l’équation E=Mc² d’Einstein. D’autres enfin, misaient sur l’évacuation par les urines, ou par les selles. Ou encore par la transformation de la graisse en muscle.

Seuls quelques diététiciens ont eu finalement la bonne intuition : la graisse est exhalée par les poumons sous forme de dioxyde de carbone (CO2) et de vapeur d’eau (H2O). Ce que Meerman a confirmé de manière scientifique.

Il faut savoir que les graisses ingérées (lipides) et les substances que le corps transforme en graisses (glucides et autres) sont stockées dans les cellules « adipocytes » sur forme de molécules appelées triglycérides. Ces molécules sont des chaînes de carbone : leur squelette est fait d’atomes de carbone C portant des atomes d’oxygène O et d’hydrogène H.

Pour évacuer 10 kg de graisse il faut inspirer l’équivalent de 28 kg d’oxygène

Meerman a démontré qu’avec l’apport de l’oxygène extérieur qu’on inspire, ces chaînes se scindent pour former des molécules de CO2 et de H2O (eau), lesquelles sont expirées (l’eau sort aussi par les autres systèmes d’évacuation du corps humain). Les lois de la chimie disent alors que pour perdre 10 kg de graisse, il faut apporter 28 kg d’oxygène (le gaz a un poids) : la réaction entre les deux produit 28 kg de CO2 et 11 kg d’eau, ce qui finalement signifie que les 10 kg de graisse ont été transformés en 8,4 kg de CO2 et 1,6 kg d’eau. Voilà donc pour l’aspect global de la transformation (graphe) :

Néanmoins, respirer ne fait maigrir que de 203 grammes par jour si l’on a une activité sédentaire, alors qu’on absorbe des graisses durant les repas. Et si l’on augmente notre rythme de la respiration pour favoriser l’apport d’oxygène et donc la perte de graisses, on risque l’overdose : une hyperventilation accompagnée de vertiges, de palpitations et finalement de perte de connaissance.

L’activité sportive, elle, augmente réellement les besoins en oxygène : les poumons exhalent plus de graisse, 48 grammes pour une heure de jogging. Finalement il n’y a pas de miracle : pour éviter de grossir, quand on est bien-portant, il faut surveiller son alimentation et faire du sport ou marcher – ce que HTC SANTE a intégré dans son protocole depuis 2014 ainsi qu’à l’ensemble des formations de son personnel:

  • 40 à 50% des dépenses énergétiques au repos (REE) dépendent des variations métaboliques du tissu musculaire
  • La consommation d’oxygène est en corrélation avec le volume musculaire et la réduction des graisse,
  • Le quotient respiratoire est en corrélation négative avec l’enzyme clef du métabolisme oxydatif des graisses dans les muscles (produisant moins de Acétyl-Co A),
  • Une oxydation lipidique majeure dans le muscle squelettique s’accompagne d’une oxydation lipidique sur l’organisme entier car le muscle est le siège de l’oxydation des différents types d’enzymes