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1 décès sur 5 dans le monde lié à une mauvaise alimentation !

1 décès sur 5 lié à la malbouffe

1 décès sur 5 dans le monde lié à une mauvaise alimentation !

11 millions de personnes sont décédées et 255 millions de personnes ont vu leur qualité de vie impacté, à cause d’une mauvaise alimentation, selon le nouveau rapport de la Global Burden of Disease.

 

Près d’un décès sur cinq dans le monde serait lié à une alimentation déséquilibrée, d’après cette étudeUn nouvel état des lieux spécialement dédié aux facteurs de risques alimentaire vient de sortir.

 

L’étude

Le Global Burden of Disease est une étude épidémiologique à l’échelle mondiale, elle compile les données de chaque pays du monde sur la mortalité, les principales maladies, les facteurs de risque. Elle examine les tendances depuis 1990 jusqu’à nos jours.

Les résultats montrent que l’espérance de vie s’est allongée : en près d’un demi-siècle, elle a augmenté de 14 ans, passant de 58,4 en 1970 à 72,5 ans en 2016 (75,3 ans pour les femmes et 69,8 ans pour les hommes). Le Japon enregistre l’espérance de vie la plus élevée avec 84 ans et la République de Centrafrique la plus basse avec 50,2 ans. En France, l’espérance de vie est de 81,8 ans : 78,4 ans pour les hommes et 85,2 ans pour les femmes.

Par ailleurs, la mortalité diminue chez les jeunes enfants. En 2016, moins de cinq millions d’enfants de moins de cinq ans sont décédés. Cette baisse est significative par rapport à 1990, année au cours de laquelle 11 millions d’enfants sont décédés et 1970 (16,4 millions de morts).

En revanche, 72 % des décès dans le monde étaient causés par des maladies non-transmissibles, comme les maladies cardiovasculaires ou le diabète, souvent liées au mode de vie (alimentation, activité physique, tabac, alcool, etc.). Le tabac serait responsable d’environ 7 millions de décès dans le monde.

Les gens vivent plus longtemps, mais paradoxalement ils passent aussi plus d’années malades. L’obésité en est une des principales raisons même si une glycémie élevée peut aussi conduire à un risque de diabète, d’hypertension, un IMC élevé. Une mauvaise alimentation, en particulier si elle est pauvre en fibres, légumineuses, céréales complètes, fruits et légumes, noix, oméga-3 marins et acides gras polyinsaturés, mais aussi trop salée et riche en boissons sucrées est associée à 11 millions de décès (18,8 % des décès) dans le monde. Si ce chiffre vous paraît déjà colossal, c’est peu à côté des 255 millions de personnes qui ont vu leur qualité de vie altérée par une mauvaise alimentation en 2017.

 

En pratique

Les principaux changements alimentaires observés dans le monde sont liés à l’urbanisation croissante, la technologie, et les ressources allouées à l’alimentation. Avec l’urbanisation, on consomme moins d’aliments produits localement et de plus en plus d’aliments produits par d’autres. Les marchés sont remplacés par des supermarchés qui proposent des aliments industriels, ultra-transformés. Comme l’explique le chercheur français Anthony Fardet dans « Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons Vrai », ces aliments souvent peu chers remplacent les aliments traditionnels aussi bien dans les pays développés que ceux en voie de développement. En effet, on remarque, dans le nouveau rapport, que les facteurs de risques alimentaires sont sensiblement les mêmes, indépendamment du niveau socio-démographique des pays concernés.

Les pays où l’on consomme le plus d’aliments ultra-transformés sont aussi ceux qui sont les plus touchés par l’obésité. La solution consiste à revenir à une alimentation peu transformée.

 

Source : lanutrition.fr